La Fleur au Fusil

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Résumé

Le 25 avril 1974, la révolution des Œillets fait tomber la dictature au Portugal, sans verser une goutte de sang. Des fleurs, des chants, un peuple uni pour la liberté. Céleste, émigrée en France, raconte à son petit-fils cette jeunesse marquée par la peur, puis l’espoir. Une mémoire intime mêlée à l’histoire d’un pays.

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May 23, 2025
1h15
Mordue
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« Aussi engagé que la révolution qu’il raconte ! »
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La critique de l'Affiche

Mordue

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Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Et j’aime bien certains clins d’oeil que me fait la vie. J’ai d’abord choisi ce spectacle pour son sujet. Parce que la fille de Portugais que je suis connait trop mal La Révolution des oeillets et que ça me pèse depuis longtemps. Quand j’ai vu que la mise en scène était signée de Daguerre, j’ai été tout à fait sûre d’y aller. Et ce n’est qu’à ce moment que j’ai vu le nom de Lionel Cecilio. Lionel Cecilio, il m’avait invitée à son spectacle il y a près de dix ans de ça. Il jouait dans le tout petit Théâtre Pixel à l’époque et j’étais toute fière d’avoir pu échanger avec lui à la sortie du spectacle. Et je suis un peu émue de me dire que je vais le revoir après tout ce temps.

Il y a toujours une part de subjectivité dans les critiques. Parce qu’on adore tel ou tel comédien, parce que le sujet nous touche particulièrement, parce qu’il fait écho à notre propre histoire. Aujourd’hui, ma part de subjectivité est flagrante. Je la sens dans tout mon corps. L’effet de la langue portugaise sur moi est immédiat. Elle me berce, elle me réconforte, elle m’attendrit. Parce que j’aime cette langue qui chante, parce qu’elle évoque beaucoup de souvenirs, parce qu’elle est reliée à l’enfance, parce qu’elle coule dans mes veines. Alors je vais essayer d’être la plus objective possible, mais je sais que je pars avec un avantage.

S’il y a bien quelque chose de très objectif dans ce spectacle, c’est que Lionel Cecilio est captivant. Fascinant. On a l’air un peu braves de le souligner, mais c’est quand même important : il incarne seul tous les rôles avec maestria, jonglant de l’un à l’autre avec une parfaite habileté. C’est ultra vivant, ultra dynamique, parfaitement réglé. C’est enflammé. C’est un engagement absolu. Il donne l’impression d’un film en accéléré – et pas seulement parce qu’il est complètement survolté. Parce qu’il donne à voir des lieux et des histoires qui s’entremêlent, parce que ses personnages ont quelque chose de très attachant, parce qu’il nous invite, à son côté, dans le salon de sa grand-mère.

Mais attention peut-être à ne pas en faire trop. Ses personnages sont parfaits, mais ralentissent un peu le sujet. L’équilibre entre le narratif et l’historique penche un peu trop du premier côté : pour le temps de spectacle, on aimerait en apprendre davantage. Je crois que c’est la première fois qu’on arrive à me rassasier de théâtre au point que je demande davantage d’histoire. C’est dire s’il donne !

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